Infiltration
Injection intra-articulaire d’acide hyaluroniqueViscosupplémentation et facteurs de croissance
Les surfaces articulaires sont recouvertes de cartilage. Entre ces cartilages, le liquide synovial assume une fonction protectrice par ses caractéristiques élastiques et lubrificatrices.
Traitement de l’arthrose par infiltration
Dans l’arthrose, les qualités du liquide synovial sont altérées et ne lui permettent plus de jouer son rôle d’amortisseur entre les surfaces cartilagineuses.
L’injection articulaire de corticoïdes calme radicalement une inflammation et assèche l’articulation. Il n’est pas conseillé de répéter ce geste trop souvent, au risque de produire des lésions définitives et péjoratives.
La viscosupplémentation consiste en l’injection intra-articulaire
d’acide hyaluronique pour améliorer l’élasticité et la viscosité du liquide synovial.
Cette injection effectuée dans l’articulation peut être réalisée en cabinet ou au bloc opératoire, avec ou sans anesthésie locale, sous échographie ou radiographie. Une infiltration de 6ml (single shot) ou une série de 3 injections de 2 ml à une semaine d’intervalle peuvent être proposées.
La viscosupplémentation n’est pas un traitement de l’arthrose, mais elle en diminue les symptomes. Le bénéfice est souvent immédiat et peut se prolonger sur huit à douze mois. L’efficacité est maximale au stade initial de l’arthrose.
Placement Riche en Plaquettes (PRP)
Plasma riche en plaquettes ou platelets rich proteins. Obtenus par centrifugation du sang du patient, les PRP peuvent aussi jouer un rôle déterminant dans le confort articulaire. De manipulation moins aisée, l’injection articulaire de ce produit sanguin doit être réalisée en milieu aseptique (bloc opératoire). À première vue, les PRP appelés communément facteurs de croissance, semblent d’efficacité plus importante et plus durable que l’acide hyaluronique. L’injection peut être renouvelée.
Prendre rendez-vous
La chirurgie orthopédique est une double spécialité : urgente ou non. L’indication de chirurgie orthopédique programmée doit être une décision du patient. Le chirurgien orthopédique a le devoir d’informer son patient sur les dégâts collatéraux d’une dégradation articulaire.